L’Accord de Tachkent et les discussions de paix
En janvier 1966, l’Inde et le Pakistan ont signé l’accord de Tachkent à Tachkent, en Ouzbékistan, dans le but de mettre fin à la guerre indo-pakistanaise de 1965. Cet accord de paix historique a été négocié par le Premier ministre indien, Lal Bahadur Shastri, et le président pakistanais, Ayub Khan, avec la médiation du Premier ministre soviétique, Alexei Kosygin. discussions de paix indo-pakistanaises de 1965 accord de Tachkent Lors de ces discussions de paix cruciales, la présence mystérieuse d’un homme non identifié a été remarquée sur plusieurs photos. Cet homme, qui est devenu connu sous le nom de “ l’Homme de Tachkent “, semblait observer discrètement les délibérations sans jamais s’approcher des caméras. Son identité n’a jamais été révélée par les gouvernements indien et pakistanais, ajoutant à la perplexité entourant sa présence.
Les ressemblances avec Netaji Subhas Chandra Bose
Des années plus tard, un certain Sidhartha Satbhai, un chercheur néerlandais d’origine indienne, a commandé une analyse faciale approfondie des photos et vidéos de l’“Homme de Tachkent” à un expert britannique, Neil Miller. Ce dernier a souligné des similitudes frappantes entre les traits de cet homme et ceux du célèbre leader indien Netaji Subhas Chandra Bose, dont la mort reste un mystère. Netaji Bose était censé être décédé dans un accident d’avion en 1945, mais certaines théories affirment qu’il aurait pu survivre et vivre de nombreuses années en exil. analyse faciale forensique photos vidéos ressemblance traits physiques Netaji Subhas Chandra Bose l’Homme de Tachkent Dans son rapport de 62 pages, Neil Miller a noté des similitudes remarquables au niveau du front, des yeux, du nez, des lèvres, du menton et même des oreilles entre les images de Bose dans les années 1940 et celles de l’“Homme de Tachkent” en 1966. Cela a alimenté les soupçons selon lesquels il pourrait bien s’agir de la même personne.
Le silence mystérieux des gouvernements
Bien que marquées par un certain recul, les conclusions de Miller laissent penser que Netaji Bose a peut-être survécu à son accident d’avion et s’est caché des décennies durant avant de réapparaître discrètement lors des négociations de paix de Tachkent, sous la fausse identité de l’“Homme de Tachkent”. Cependant, les gouvernements indien et pakistanais sont demeurés étrangement silencieux sur l’identité réelle de cet homme, alimentant les doutes et les théories du complot. Certains estiment que la présence de Bose à ces négociations cruciales aurait pu être un secret trop embarrassant ou dérangeant à révéler pour les autorités de l’époque. gouvernements silence identité mystérieuse théories complot Netaji Subhas Chandra Bose l’Homme de Tachkent D’autres pensent même que Lal Bahadur Shastri, décédé de façon aussi soudaine que mystérieuse quelques heures seulement après la signature de l’accord, aurait pu faire des révélations majeures à ce sujet. Son décès inopiné a ajouté à la perplexité déjà immense entourant cette affaire.
Les témoignages contradictoires
Malgré les similitudes physiques troublantes soulignées par l’analyse de Miller, certains historiens affirment que Bose ne pouvait physiquement pas être l’“Homme de Tachkent” en 1966, étant donné son âge avancé - il aurait eu environ 69 ans à l’époque. D’autres témoignages contradictoires sont apparus avec le temps. En 2008, l’ancien Premier ministre soviétique Alexei Kosygin a déclaré dans une interview que l’homme en question était un journaliste indien répondant au nom de “Iskander Mirza”. Cependant, ce nom n’a pas pu être confirmé par la suite. Les preuves et témoignages disponibles demeurent donc troubles et controversés. 50 ans après les faits, le mystère entourant la véritable identité de l’“Homme de Tachkent” n’est toujours pas élucidé.
L’enquête toujours en cours
Sidhartha Satbhai, le chercheur à l’origine de l’analyse de Miller, continue de rassembler des éléments sur cette affaire rocambolesque. Il cherche notamment à déterminer si un autre homme présentant des similarités avec Bose - surnommé depuis “ l’Homme de Paris “ - figurait parmi les discussions de paix informelles entre l’Inde et le Pakistan qui se sont tenues à Paris en 1969. Satbhai espère que de nouvelles pièces du puzzle pourront émerger des archives indiennes, pakistanaises ou russes. Il souhaite éclaircir les zones d’ombre entourant les activités et déplacements mystérieux de Netaji Bose dans les décennies ayant suivi sa “mort”, si tant est qu’il ait réellement survécu comme le laissent penser certaines pistes. Malgré le temps écoulé, cette enquête passionnante sur l’“Homme de Tachkent” reste ouverte. De nouvelles révélations pourraient enfin lever le voile sur l’une des plus grandes énigmes de l’histoire moderne de l’Inde.