Quelles langues choisir pour voyager en Asie ?
L’Asie regroupe de nombreux pays avec chacun sa propre langue. Si vous voyagez principalement au Japon et en Chine, le japonais et le mandarin sont des choix judicieux. Toutefois, d’autres langues comme l’indonésien ou le coréen peuvent aussi s’avérer utiles selon vos destinations. Le mandarin est parlé dans plusieurs pays d’Asie comme la Chine, Taïwan, Hong Kong et Singapour. C’est une langue officielle transnationale en Asie de l’Est. Ses caractères faciles à reconnaître rendent également possible de se débrouiller dans certaines régions de Malaisie. Néanmoins, les différents dialectes peuvent complexifier la communication orale. Le japonais n’est parlée qu’au Japon. Bien que la signalisation et les ressources touristiques y soient souvent en anglais, maîtriser quelques mots de courtoisie reste apprécié des locaux. Ses caractères plus simples à prononcer que les tons chinois en font également une langue plus accessible au début.
Comment choisir entre le chinois et le japonais ?
Si vous souhaitez vous spécialiser dans une seule langue asiatique de manière approfondie, le chinois et le japonais constituent tous deux d’excellents choix. Néanmoins, le chinois demande un investissement bien plus conséquent sur le long terme. Ses nombreux homophones, l’absence de conjugaison et de marqueurs de cas compliquent grandement la compréhension orale. À l’écrit, les milliers de synonymes subtils, les idiomes et références classiques alourdissent encore davantage l’apprentissage. Même pour des notions de base, on doit maîtriser des registres de langue variés selon les contextes formels ou informels. De plus, les caractères chinois nécessitent des années de pratique pour une lecture aisée. Bien que difficile également, le japonais présente des similarités avec les langues européennes qui facilitent les débuts. Ses mots sont plus longs et sa structure plus analytique en font une langue plus segmentée, donc plus accessible à la compréhension. Au-delà du niveau intermédiaire, le chinois devient nettement plus ardu à maîtriser de manière approfondie. Il convient donc de bien évaluer son niveau d’engagement langagier avant de choisir entre ces deux belles langues asiatiques.
Faut-il séjourner longtemps en Asie pour progresser ?
Un long séjour d’immersion dans le pays de la langue choisie s’avère très bénéfique pour les progrès. L’exemple du Japon est révélateur : grâce à plusieurs mois sur place, l’auteur a pu développer une maîtrise fonctionnelle du japonais. Même avec un niveau débutant, la pratique quotidienne de la langue dans son contexte naturel force à dépasser progressivement ses limites. Les interactions répétées avec les locaux natifs aident à peaufiner la prononciation et à assimiler les usages courants. Bien que moins utile pour le chinois, la connaissance même rudimentaire du japonais peut se révéler un atout culturel lors de voyages en Chine. L’immersion prolongée permet en outre d’explorer en profondeur la culture, les traditions et le mode de vie locaux. Plutôt que de se focaliser sur une langue unique, il est également bénéfique d’étendre son apprentissage à plusieurs pays asiatiques. Chaque destination offre une expérience unique à travers sa propre langue et civilisation. Ainsi, chaque nouveau voyage enrichit les connaissances linguistiques et culturelles de manière globale.
Comment progresser de manière efficace ?
Pour tirer le meilleur profit d’un séjour à l’étranger, il convient de planifier son apprentissage avec méthode. Voici quelques conseils avisés :
- Suivre des cours de langue réguliers permet d’acquérir les bases de manière structurée
- S’entraîner quotidiennement, même 30 minutes par jour, pour automatiser les acquis
- Lire la presse locale et des ouvrages diversifiés pour étendre son vocabulaire actif et passif
- Regarder films et séries sous-titrés afin de familiariser l’oreille aux accents
- Discuter chaque jour avec des locuteurs natifs, même de manière informelle
- Tenir un journal de bord langagier pour évaluer ses progrès sur le long terme
- Approfondir la grammaire et l’écriture par des exercices supplémentaires
- Profiter des rencontres culturelles pour mieux cerner les mentalités locales
En planifiant judicieusement son apprentissage, il est possible de revenir d’Asie avec un niveau langagier nettement plus élevé, gage d’expériences culturelles encore plus riches à l’avenir.
Faut-il poursuivre son étude après le retour ?
Même après avoir quitté l’Asie, il est possible de maintenir et développer sa maîtrise d’une langue asiatique. Quelques options s’offrent à vous :
- S’inscrire dans une université proposant des cours de langue asiatique
- Rejoindre un cercle de conversation en ligne pour la pratique orale
- Lire une presse en ligne ou des ouvrages numériques dans la langue cible
- Visionner des web séries ou podcasts sans sous-titres
- Correspondre avec des locuteurs natifs grâce aux réseaux sociaux
- Se fixer des défis de traduction ou de rédaction de billets
- Profiter de futurs voyages pour reprendre des cours sur place
Continuer à se cultiver dans la langue étudiée permet de consolider durablement sa connaissance. Cela ouvre également la porte à de nouvelles opportunités professionnelles comme le Commerce, le Tourisme ou encore le Journalisme interculturel. Même quelques heures par mois peuvent faire la différence sur le long terme.
Pour résumer
En Asie, de nombreuses langues magnifiques méritent d’être découvertes. Si le japonais et le mandarin dominent au Japon et en Chine, d’autres idiomes sont parlés aux quatre coins du continent. Pour qui souhaite une seule langue asiatique, le chinois se révèle plus exigeant sur le long terme que le japonais. Un long séjour sur place permet de progresser de façon optimale. Avec méthode et persévérance, il est possible d’atteindre un très bon niveau pour profiter pleinement des multiples richesses culturelles de cette région du monde.